Sortie du samedi 3 avril - le froid revient en force...
Malgré un temps presque estival pour la saison en milieu de semaine, le proverbe "en avril ne te découvre pas d'un fil" n'aura jamais aussi bien mérité son nom qu'en ce samedi matin, où les 6 tamdems au départ ont eu bien du courage de se lancer sur les routes par des températures pas loin d'être négatives.
Les contraintes sanitaires étant ce qu'elles sont, deux groupes de 3 tandems sont partis à un quart d'heure d'intervalle pour éviter un regroupement trop important qui aurait pu déplaire à la maréchaussée.
Le premier groupe, constitué des binômes Alain-Philippe, Christophe-Dominique et Pascal-Colette se lance, une fois n'est pas coutume, vers Le Pecq en descendant la côte de Monte-Cristo. Puis nous longeons la Seine en direction de Maisons-Laffitte pour revenir vers Saint-Germain à Carrière-Sous-Bois à travers la forêt. Après quelques zigzags sur les routes très (trop) fréquentées de la forêt, nous rejoignons la plaine de la Jonction pour bifurquer enfin sur un parcours plus calme, à savoir la route des Princesses (plus calme mais aussi moins plate..). Arrivés au Carrefour Royal, nous retrouvons des parcours plus habituels, et passons par Saint-Nom, Chavenay, Thiverval et et Crespières avant de revenir vers Marly par les Flambertins, Ste Gemme et la route de la forêt. Retour à Marly trois heures après le départ et en ayant bouclé 55 kilomètres mais dans une atmosphèse qui ne s'est pas vraiment réchauffée. Une sortie glaciale digne d'un mois de janvier...
Cap au Sud pour le second groupe
Daniel Calmels, promu capitaine du second groupe constitué également de 3 tandems (Sarah et Daniel Calmels, Antoine et Daniel Carlier, Pierre et Jean-Luc), nous propose un parcours plein Sud, histoire de sortir des sentiers battus (sur ce plan on peut lui faire confiance), sachant qu’il ne manquera pas de nous faire découvrir sur des chemins bien à lui quelques éléments d’histoire locale. La sortie de Marly se fait par l’avenue des combattants et, une fois arrivés au stade, nous empruntons le chemin des 2 portes sur le haut du parc pour rejoindre la RN 186. Une portion un peu délicate sur la nationale avant de basculer sur la piste cyclable au niveau de Rocquencourt. Encore un petit tronçon sur la RN 186 à la sortie de Rocquencourt avant de retrouver la piste cyclable en face de Parly 2, laquelle nous amène à la Porte St Antoine. Entrée dans le parc, quelques centaines de mètres sur les gros pavés avant de choisir les contre-allées en terre, bien plus confortables. Nous atteignons ainsi le grand canal et c’est parti pour un tour complet, sur une chaussée particulièrement rugueuse. Pas trop de monde mais le ciel gris rend la perspective bien tristounette. Arrêt toutefois en bout de canal pour deviner le château tout au loin. Nous poursuivons sur l’autre rive de manière à sortir à la porte des Matelots. Nous coupons la RN10 et filons tout droit dans le domaine des Matelots, longeant les installations du 5e régiment du Génie (ex-ferroviaire), avant d’obliquer à gauche sur une allée dédiée aux essais d’automobiles autonomes ! Fort heureusement nous ne croisons pas ce genre d’engin (l’institut VEDECOM, soutenu par le département, qui développe ce type de véhicule, se situe sur le plateau de Satory et nous sommes sur une de ses pistes d’essai !). Nous contournons par le Sud le bassin des Suisses, lieu du triathlon de l’AVH, avant de remonter une allée bien gravillonnée pour déboucher sur l’avenue Clément Ader, juste au-dessus du lycée Jules Ferry.
Et quelques centaines de mètres plus loin, Daniel nous fait traverser la chaussée pour découvrir la stèle de Clément Ader, pionnier (certes contesté) de l’aviation et inventeur du mot avion (du latin « avis » signifiant oiseau car il était passionné d’ornithologie) pour désigner ses premiers engins volants. On devine sur la sculpture une chauve-souris pour rappeler la forme des ailes qu’il donna à ses premières machines. Nous repartons sur un peu plus d’un kilomètre sur une voie bien étroite, bordée de part et d’autre de pavés, à forte circulation car elle rejoint l’A86, rendant le dépassement quasi-impossible. Nos amis cyclos versaillais ne sont pas vernis avec une infrastructure aussi dangereuse sur la principale route menant à la vallée de Chevreuse. Nous nous arrêtons un peu plus loin pour découvrir le panneau relatant l’exploit de C. Ader à savoir un vol de 300 m environ sur le plateau de Satory avant que l’appareil ne s’écrase. Ce panneau est en bien piètre état et retrouve un peu de son allure grâce à Daniel. Grande descente ensuite avec enfin une bande cyclable pour atteindre le vallon où se nichent les étangs de la Minière, notre prochaine destination. Nous les longeons sur leur rive nord et regagnons le plateau au second étang par une méchante côte au revêtement plus que délabré. Fort heureusement elle n’est guère longue. La suite en forêt est tout aussi dégradée avec de belles ornières par endroits et fort peu de bitume. Nous voilà arrivés au quartier de l’Epi d’Or de St Cyr l’Ecole où nous avons droit une nouvelle fois à une chaussée sens dessus dessous car en travaux cette fois-ci, qui nous mènent à la gare. A partir de là nous retrouvons une route connue mais encore bien dégradée par les travaux du tram. Le vent du Nord se fait plus présent mais la forêt nous protège un peu dans la montée de Bailly. Retour au garage à 11h50 avec un modeste kilométrage (moins de 40 km) certes mais avec un petit bagage touristique et culturel. De toute façon la météo n’était pas pour nous égayer… Et la semaine à venir s’annonce bien hivernale ; assez classique en avril…