Sortie du samedi 15 mai : roulera, roulera pas ??
En raison du pont de l’Ascension, il n’y avait que deux tandems en lice, Colette faisant « bande à part » pour la noble cause à savoir sa préparation à Toutes à Toulouse avec notre ami Yves Schneider et son épouse Marie-Christine de Croissy. Les prévisions météo de la veille n’étant guère fameuses, il avait été convenu de faire un point téléphonique vers 8h00 en cas de pluie pour prendre une décision. En fait les averses de la nuit avaient déjà bien mouillé la chaussée et quelques gouttes résiduelles s’ingéniaient à troubler notre « folle » envie de pédaler par un temps aussi frais. Ne sachant que décider, JF passe un coup de fil à tout hasard à Jean-Luc, lui qui est le plus éloigné, pour apprendre qu’il est déjà dans sa voiture et s’en va quérir Pierre qui serait selon ses dires est prêt à tenter l’aventure. Du coup la sortie est confirmée et nous nous retrouvons au garage avant même 8h30 pour un départ avec 5 mn d’avance sur l’horaire, Antoine étant arrivé sur ces entrefaites. La sortie de Marly le long du parc se déroule au sec, pas pour très longtemps car, une fois sur la route plantée, un méchant crachin fait son apparition. Il a pour conséquence d’entamer le moral de Philippe qui décide de rentrer dès l’arrivée à Noisy. Et effectivement cela mouille un peu mais sans grande conséquence et, à partir de Chavenay, la pluie nous abandonne. Ne reste que le vent plus ou moins contraire, notamment en haut de la côte de Grignon. La descente sur Beynes se fait avec un coin de ciel bleu, et oui, et quelques rayons de soleil, et ce jusqu’à l’arrivée sur Marcq. Nous obliquons ensuite sur Andelu sur une chaussée lisse comme un billard et débouchons sur Andelu. Et là, oh surprise, nous croisons Colette et Yves, lancés sur leur premier 100 km qu’ils réaliseront à leur grand étonnement et leur extrême satisfaction.
De notre côté nous obliquons sur Montainville, dévalons sur la Maladrerie de Beynes et revenons par Crespières puis Les Flambertins. A partir de là le vent de dos nous simplifie la tâche tout comme l’absence d’averses. Traversée sans encombre de la forêt et retour à 11h45 avec 59 km au compteur et des tenues presque sèches. Finalement nous avons eu beaucoup de chance car les averses souvent nourries se sont succédées tout l’après-midi dont une à peine rentrés. Et dire que cette météo de giboulées de mars est annoncée pour toute la semaine à venir. A quand un peu de chaleur ?