Sortie du samedi 12 juin : un soleil annoncé bien absent, un cyclo fort étourdi mais c’était son jour de chance !
Troisième samedi avec seuls deux tandems en ligne pour un grand parcours, Dominique et Christophe D. d’une part, Marie-Claude et Daniel d’autre part, avec JF en serre-file. Pour mener à bien notre objectif et éviter le coup de chaleur annoncé, nous partons dès 8h05 pour une variante du parcours P14B du CCTM, annoncé à 88 km, passant par Les Mesnuls, St Léger-en-Yvelines, Gambaiseul et plus particulièrement Les Haizettes, un lieu que Daniel affectionne, allez savoir pourquoi ! Curieuse prémonition… Le départ est un peu laborieux car Daniel s’arrête en haut de la côte de Marly pour démarrer son GPS mais il se rend compte qu’il n’a pas chargé le bon parcours. Qu’à cela ne tienne car il a bien l’intention de nous en proposer une variante. Si le départ s’est effectué sous un beau soleil, incitant Dominique et JF à adopter la tenue estivale, manches courtes ou sans manches, par rapport à leurs compères portant manches longues et coupes vents, la descente vers Rennemoulin nous fait découvrir un horizon bien brumeux et une fraîcheur inattendue ; ce sera notre lot durant toute la matinée et nous ne retrouverons le soleil qu’à notre retour à Marly. Du coup, point de souci pour un éventuel ravitaillement en eau.
Premier arrêt technique en haut de St Germain-la-Grange puis plongée sur Neauphle-le-Vieux et virage à gauche à la sortie pour rejoindre la RN 12 et Mareil-le-Guyon. Nouveau virage à gauche au centre du bourg car Daniel nous entraîne sur un parcours bucolique, évitant les grands axes et passant par la maison de Jean Monnet. Les résidences secondaires y rivalisent en taille, en architectures, en entrées parfois monumentales comme celle toute en marbre ; un secteur manifestement très prisé pour son cadre et sa quiétude. Nous revenons ensuite sur Les Mesnuls et, quelques centaines de mètres avant l’entrée du village, attaquons une côte qui nous mène sur le plateau en évitant le secteur pavé du village. Second arrêt technique avant de rejoindre la route des Etangs de Hollande, de filer sur Les Bréviaires et croiser le lieu d’un ancien pique-nique, alors infesté de moustiques, puis de rejoindre St Léger-en-Yvelines où nous prenons la direction de Montfort, le temps de monter la côte, avant d’obliquer à gauche sur Gambaiseuil. L’état de la route forestière suscite la vigilance car les travaux le long, pour vraisemblablement poser la fibre, l’ont bien détérioré, notamment dans la descente sur le village. Il faut ensuite remonter en direction de Grosrouvre une bosse casse-pattes avec fort heureusement un replat au milieu pour la relance. Nous arrivons enfin au hameau des Haizettes où une pause ravitaillement est réclamée car il y a encore un peu de kilomètres d’ici Marly. L’abribus est tout indiqué et JF se soulage de son sac à dos pour déguster une banane. De là nous repartons sur Grosrouvre (virage tout à droite à la sortie, à ne pas rater si on ne veut pas rallonger le parcours) et rejoignons La Queue-en-Yvelines et de là Boissy-sans-Avoir. Nous retrouvons un terrain mieux connu et décidons de passer par Vicq et Sault-Marchais malgré l’état piteux de la chaussée de la Basse Pissotte (appellation moyenâgeuse des sources à faible débit selon Marie-Claude). Une fois arrivés à Beynes, nous décidons de rentrer par Les Flambertins pour éviter le Vol à Voile et sa circulation. Mais la SNCF en a décidé autrement car nous ne pouvons rejoindre La Maladrerie de Beynes par le chemin traditionnel, le passage à niveau étant fermé suite à de gros travaux au niveau de la gare entrainant la coupure des voies (construction d’un passage souterrain semble-t-il au moyen d’une grue imposante). Nous revenons sur la route principale pour rejoindre La Maladrerie puis nous diriger vers Crespières. Et c’est suite à un dernier arrêt technique que JF se rend compte qu’il n’a plus rien sur le dos et qu’il réalise bien tardivement qu’il a laissé sur le banc de l’abribus des Haizettes son petit sac avec papiers (carte grise, permis mais pas carte bleue heureusement) et clés de voiture et de maison ! Vu son état physique, pas question qu’il fasse demi-tour à vélo ; nous avons déjà atteint les 80 km. Il en informe ses compagnons et c’est là que le miracle survient avec Dominique qui nous annonce qu’une de ses excellentes amies a elle-même des amis habitant les Haizettes. Coup de fil immédiat à celle-ci qui de suite se renseigne. Le groupe repart (en fait tout ceci se traite en pédalant), JF aborde la montée des Flambertins sans coup de mou heureusement (pas le moment de craquer) et échafaude ensuite sur le plateau des Alluets la façon de rentrer chez lui (coup de fil au fiston qui dispose d’un trousseau de clé et qui peut être à la maison vers 13h00) et d’y récupérer une clé de voiture pour pouvoir au plus vite retourner aux Haizettes avec l’espoir qu’une personne bienveillante aura trouvé et mis en sécurité le sac, voire aura récupéré à l’intérieur un numéro de téléphone sur la carte FFV. Croyant bien faire, il accélère et prend quelques longueurs d’avance sur le groupe ce qui oblige Dominique et Christophe à une course poursuite pour lui annoncer que le sac avait été retrouvé et se trouvait en sécurité dans la maison en face de l’abribus. Vous imaginez son soulagement et le retour tranquille au garage où Dominique lui donnait les coordonnées de ses « sauveurs » ! Retour à domicile pour lui où le fiston était bien là pour lui ouvrir, douche, repas et récupération de la voiture au temple pour un trajet de 75 km aller-retour. Et confirmation que la maison des amis de Dominique se trouve quasiment en face de l’abribus, lequel ne sert qu’en semaine pour les trajets scolaires ce qui fait que le sac n’avait guère attiré l’attention. Remerciements bien entendu et engagement est pris qu’à notre prochain passage avec Dominique nous prendrons le temps de partager un verre … et de discuter œnologie, l’ancien domaine d’activité de cet ami. Comme quoi ce samedi était vraiment jour de chance pour JF…. et qu’assurément cela lui servira de leçon à l’avenir…
Ah, petit oubli, nous avons parcouru 100 km tout rond, score certes honorable mais modeste par rapport à certains de nos absents, inscrits sur la Monticyclo (178 km pour notre trésorier Philippe).